LE VIRUS



Tel un virus, tu es apparu dans ma vie

Je ne t’ai jamais voulu, jamais souhaité ni même envisagé

Il n’y avait d’ailleurs pas de place pour toi

Mais tu es apparu et par curiosité, j’ai cliqué dessus

Depuis, c’est l’enfer, c’est l’angoisse

Tu as contaminé tout ce qu’il y avait de beau, de bien, de prometteur

Je n’ai pas eu besoin de t’installer

Tu as pris ton aise, tu as tout souillé  

Tu as dévoré le peu du système de défense installée pour pouvoir faire des ravages

Plus tu en dévorais, plus tu en demandais

Je criais grâce, tu te régalais

J’étais à bout de souffle, tu ricanais

Je criais pitié, tu ne m’as même pas regardée

A cause de ce que j’ai fait et de cette curiosité malsaine

J’ai tout perdu

Tout ce qui comptait, tout ce qui importait

Et je me déteste autant que je te déteste

J’arrive pas à me faire a l’idée que je t’ai permis de faire ca

Que tu as fait tout ce ravage à cause de moi

Tout ce merdier dont tu te vantes

Alors, je me replie

Je me laisse emporter par le flot de désespoir

De désamour et de désintérêt à tout me submerger

Je porte tes marques comme des étendards, affirmant ainsi à quel point j’ai été atteinte

@ydol

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